Je sais je sais, les billets cuisine se font envahissants par ici cette semaine, mais rassurez-vous, ça ne saurait durer! En attendant l’accalmie, laissez-moi vous parler de ma matinée patissière de mercredi au cours de » brioches&kouglofs » chez Sophia! Premièrement, essayez de visualiser une montagne de beurre… Ensuite, mettez-vous en condition: oubliez toute notion de diététique et éliminez l’idée même de lipides et de triglycérides de votre esprit… Ceci étant fait, vous voilà prêt à profiter de l’expérience sans frémir, pour n’en garder que le meilleur, la bonne humeur du groupe, l’odeur qui s’échappe du four et le craquant des amandes sous la dent lors de la dégustation du kouglof…
Je ne vous apprends rien en vous disant que les brioches, déjà, j’adore (la preuve là, là et là), entre le parfum aigrelet de la levure, le coté magique de la levée, le suspens lors de la cuisson et la mie encore tiède qui file entre les doigts lors de la dégustation-test, je trouve que ça frôle l’expérience mystique, d’autant plus lorsque c’est vécu en groupe, et que la fin de la cuisson s’accompagne d’une ferveur enthousiaste dans l’attente de l’ouverture des portes de la connaissance, ou du four en l’occurence… mystique disais-je…
Ensuite, le kouglof, merveille entre les merveilles, une sorte de concentré de marché de Noël alsacien, du condensé de maisons à colombage et de Gluhwein, l’essence même du gewurztraminer et de la flammenkueche réunis, je dirais même plus, la quintessence de la cignone, des mines de charbon et du munster, évoqués dans un simple gâteau torsadé aux raisins…
Du coup, tout ça en 3 heures, vous admettrez que c’est épuisant, et vous comprendrez très bien que je vous fasse patienter un peu avant de vous livrer les secrets des deux recettes, le temps de retenter l’expérience à la maison, de dégotter un moule à kouglof et de remettre mon foie en état (hum, même sans aborder le sujet diététique, j’ai comme dans l’idée qu’un déj brioche +kouglof +moscato, c’est pas méga digeste!)
Et la deuxième révélation du jour (puisqu’on est dans l’ambiance mystique, n’ayons pas peur des mots), c’est cette paire de gants de cuisine absolument démentielle, dont une simple recherche online à mon retour à la maison m’a déjà quasiment rendu maître… On en reparle bientôt!
Pitié, pitié, donne-nous la recette des brioches, steplait… Chais pas les faire… :'(
Merci, bye !
Moi je veux bien le secret pour de si jolis kouglofs !
J’ai faiiiim
j’avais un souvenir de kouglof étouffe chrétien, les tiens semblent croustillants (un peu comme tes canelés) : merci le beurre 😀
bon courage pour trouver des moules.
la brioche, elle tiendrait compagnie à mon café.
@heidi: en fait j’ai déjà repéré des moules en silicone dans une quincaillerie/foutoir de ma rue, mais j’hésite à attendre un retour en France pour en adopter un vrai en terre cuite… (et c’est vrai que les kouglofs en version mini ont ce je ne sais quoi de cannelesque!)
ouh que ça donne envie!!