L’autre jour, j’ai voulu tester la recette de brioche de Nicolas Bernardé. Rien à dire de ce coté-là. Mie parfaite, levée spectaculaire, saveurs délicates… A la première bouchée j’avais liquidé mes doutes sur la nécessité d’une levée initiale de 24h, à la deuxième, je décidais d’oublier sciemment la quantité de beurre contenue dedans, et en raclant les miettes sur la table, je rédigeais dans ma tête une lettre ouverte pour qu’on construise un monument à cet homme-là. Sauf que.
Dans un élan romantico-nostalgique, j’avais voulu faire des bonhommes-brioches, délicieux souvenir d’enfance, puis de mes correspondances ferroviaires en Suisse où j’en achetais immanquablement pour mon goûter (voyagez léger, qu’ils disaient) et pour le Mec qui m’attendait à l’arrivée, pris lui aussi par le joli souvenir du temps où sa grand-mère lui en apportait à la sortie de l’école.
Sauf que, disais-je. Dans mon scepticisme naturel, j’avais amoindri le pouvoir gonflant des 21 g de levure contenus dedans, que je me suis retrouvée à la fin de la deuxième levée avec des sortes de petits fantômes difformes, et après cuisson avec de véritables sumos aux yeux enfouis sous les plis.
Du coup, ça me rappelle moins les gugusses de mon enfance que la très jolie BD que je suis en train de lire et, devinez quoi, intitulée Sumo… Un truc sur la quête de soi, la recherche de ses propres limites (je vous en reparle bientôt)…
Du coup, j’y ai vu un signe, et m’apprête à tester les limites de mon estomac, parce que, joufflues ou pas, j’en avais jamais mangé, des brioches bonnes comme ça!
Recette brioche: 350 g farine, 8 g sel, 45 g sucre, 21 g levure fraîche, 4 œufs, 220 g beurre, œuf pour la dorure (facultatif). Former un puits avec la farine, y casser les œufs et disposer autour sucre, sel et levure émiettée sans qu’ils ne se touchent. Incorporer peu à peu tous ces ingrédients et pétrir 10 minutes au crochet ou 15 à la main. Ajouter alors le beurre en dès et pétrir à nouveau jusqu’à complète absorption. Mettre la pâte dans un saladier sous film au réfrigérateur pendant au moins 3h et jusqu’à 24h. Ce délai écoulé, façonner la pâte en boudins puis en bonhommes au couteau. Laisser lever 1h30 à nouveau, sous un torchon. Ajouter pépites ou raisins pour les yeux, dorer si vous le souhaitez à l’œuf (je ne le fais jamais) et enfourner pour 15 minutes dans le four préchauffé à 200°C.
Moi je les trouve très mimi ces petits bonhommes brioche …
Ils sont …. étranges.
@heidi: c’est le moins qu’on puisse dire!
Avec un peu d’imagination, pris dans un certain sens, ça fait un lapin.
@Uty – Ecribouille: je n’étais pas si enthousiaste quand ils sont sortis du four! ^^
Hi hi, ils sont mignons tout plein 🙂 J’espère avoir le temps de renouer bientôt avec mes fourneaux, ta recette est de celles que je confectionnerais bien pour accompagner un bon thé chaud !
Ahahahah ! Ils sont trop mignons !
Mignons et appétissants ces petits sumos briochés 🙂
Hummmm, ils ont l’air d’être bons, tes sumo-fantômes 😉
je les adore ces bonhommes 🙂
Mmmhhh des manele ! Oh que j’ai hate d’etre décembre pour en manger.
Mais ils sont beaux tes manele italiens. Tu as lancé le uomini 🙂
Je vais tester ta recette dans pas longtemps… je t’en donnerai des nouvelles 🙂
Bises
Joelle