Je vous parlais l’autre jour de mon fournisseur officiel de fruits secs, j’ai nommée la marchande du marché Papiniano… Et bien voici que depuis la semaine dernière un curieux dilemne m’habite, ayant eu vent de l’ouverture dans le centre d’une boutique Noberasco, le géant italien du fruit sec…
Imaginez des montagnes de fraises, d’ananas, de kiwis séchés, des tiroirs emplis de cubes de noix de coco et autres baies de goji, des paniers pleins de mirtilles, lamelles de mangues et autres rondelles de bananes… Une sorte d’oasis de l’amateur de fruits secs, métaphore largement exploitée dans le décor orientalisant de la boutique…
Depuis le doute me ronge, dois-je oberver une loyauté sans failles envers la dame du marché, témoin involontaire de mes premières expériences panettonesques? Ou me jeter à corps perdu entre les grappes de dattes et les mix énergétiques Noberasco? Sachant que ce dernier propose également des noix de pécan (que je m’en vais d’ordinaire quérir en suisse) et des amandes effilées au kilo (introuvables ici), qu’on peut y apercevoir des abricots sans conservateur d’une infinie bonté et que nombre de fruits secs sont également proposés dans une version recouverte de chocolat??!
Je sens comme qui dirait ma loyauté flancher… (nan mais vous avez vus les cédrats confits??!) En attendant de trouver pour ma conscience un juste compromis, je vous invite à y courir, et à rêver granola, cake anglais et gingembre confit!
Noberasco – via Spadari – Milano
Je continuerais à aller au marché et pour les produits plus difficiles à trouver dans ce magasin.
@heidi: c’est ce que je me dis aussi… sauf qu’une fois sur place, c’est tentant de tout prendre, surtout que le marché n’est pas vraiment à coté… (nan mais tu crois que les gens normaux se posent ce genre de questions??)
Que de tentations – il faut alterner, fidélité oblige
Oh ça a l’air terriblement tentant… Et pour la conscience je proposerais de ne prendre chez eux « que » ce que tu ne trouves pas facilement ailleurs 🙂