En Italie, l’épiphanie signifie deux choses: l’arrivée d’un souriante sorcière qui dépose au choix chocolats ou charbons dans les chaussettes des enfants, et la grande procession des rois mages en ville vers la basilique de Sant’Eustorgio, qui donne lieu à une sorte de reconstitution traditionello-anachronique de premier choix.
Imaginez des lanceurs de drapeaux encapuchonnés qui évoluent entre badaux et taxis, des joueurs de cornemuse en guêtres blanches qui posent devant les vitrines des soldes et des gens en armure qui avancent dans les rues taguées…
Une tradition déjà observée l’année dernière à Maggio près de Lecco, et pour laquelle l’engouement ne semble pas faiblir, si j’en juge par l’enthousiasme des spectateurs, et le nombre de figurants ayant accepté de revêtir le costume de gueux pour l’occasion. Une scène à nouveau fellinienne, et comme toujours jouée avec un irréprochable sérieux, entre ors de pacotille et grandiloquence brouillonne…
Tous les ans le jour de l’épiphanie, le cortège part de piazza Duomo en fin de matinée et rejoint la basilique de Sant’Eustorgio pour la messe de midi.
Wow ca à l’air de valoir le coup d’oeil!
Pas mal, pas mal, ça vaut le détour… Et c’est vrai qu’en Italie, vous avez de la chance, avec la Befana c’est Noël après l’heure 😀 quel bol !
@la pintade aixoise: enfin une bonne raison de laisser trainer ses chaussettes mouahahah! ^^