La vie en ville entre pots d’échappement et bitume fondant développe souvent chez le citadin d’irrépressibles envies de crotter ses souliers dans quelque chemin de campagne. C’est ainsi et, plutôt que d’y résister, il faut profiter des journées ensoleillées pour s’échapper dans les champs tout proches, en redécouvrant par exemple le bonheur da faire sa propre cueillette de mûres, myrtilles, framboises ou groseilles…
Apprendre à reconnaitre les fruits les plus mûrs, à esquiver les fourmis ou goûter les framboises à peine cueillies, bronzer sous son chapeau de paille en quête des mûres les plus gonflées de jus et se réjouir de ce que les cueilleurs précédents aient laissé tant de myrtilles, des bonheurs simples qu’on goûte d’autant plus quand on s’échappe de Milan pour un jour… N’hésitez pas à y emmener les enfants, qui raffoleront de cette échappée verte et de la présence d’animaux, oies, poules, et même de Rita, l’anesse des lieux…
Et si cette année les cerisers et pommiers ont souffert de la météo capricieuse, la récolte de fruits rouges, quoiqu’un peu en retard, s’annonce très prometteuse, de quoi se prendre à rêver confitures, pancakes aux myrtilles ou encore cheesecakes de folie!
La récolte s’effectue dans les cultures de l’Azienda agricola Millefrutti d’Alberto Signorelli, rencontré lors du dernier mercato della terra à Milan, où le kilo de fruits rouges vous coûtera la bagatelle de 11 euro/kilo. A noter, si l’entreprise devant l’absence de contrôles a cessé de payer pour obtenir les certifications AB, elle continue de respecter les preceptes du bio. On s’en félicite et on s’y précipite!
Azienda agricola Millefrutti di Alberto Signorelli – strada vicinale della valle, 100 – Busto Garolfo (MI) – de juin à septembre de 9h à 19h – infos 338 8615607 – Egalement vente sur place de fruits, jus et confitures.
voilà justement des choses de la vie « simple » pratiquement disparues en france! autour d’avignon : béton et grandes surfaces ont tué les champs de coquelicots et de fruits;et il faut se battre pour empecher qu’un contournement routier ne finissse de détruire les derniers vestiges de terres agricoles verts autour de cette ville batarde!
http://www.article11.info/?Le-cri-de-la-tomate-No2
Innovations modernisme faut il s’en réjouir? « ….C’est que la tomate a depuis été massivement chassée des champs. Désormais elle est élevée, nourrie, récoltée sous serre, plastique de préférence, que ce soit en France, en Hollande, en Espagne, en Allemagne, au Maroc, bref partout. C’est là seulement qu’elle peut être mise en équation, industrialisée, et cultivée toute l’année. Sous serre, à condition de la chimiquer abondamment, en l’aspergeant d’acaricides, de fongicides et autres insecticides, ses rendements sont quatre fois plus importants qu’en plein champ : voilà qui clôt la discussion. Adieu les champs, bonjour les serres-usines ! «
@marie: il est intéressant cet article, je relaye, merci!
je veux bien participer, mais c’est trop loin 🙂 je me « contente » des cueillettes près de Paris, c’est pas mal aussi 🙂