J’adore le chocolat… tel quel, en morceau, et le plus noir possible… à tel point que je ne suis pas fan des produits dérivés du chocolat… la glace au chocolat par exemple, qui a ses adeptes, me laisse de marbre… idem pour les gateaux au chocolat, le chocolat chaud, le cacao sur le capuccino et compagnie…
Ainsi, j’opte plus facilement pour une brioche ou un biscuit aux amandes que pour une recette au chocolat… et aussi parce que je pars du principe que mettre du chocolat dans un gateau, c’est tricher, comme si le chocolat était l’ingrédient magique qui rendait sensationnelle n’importe quelle recette… non mais franchement, même du pain rassis, je suis sûre qu’avec 30g de chocolat fondu étalé dessus c’est bon non?Toutefois, il m’arrive de céder devant une appétissante recette contenant l’ingrédient suprême… comme ce fut le cas ce matin, ici… séduite, non par la recette elle-même (puisque je snobe évidemment le chocolat blanc, et que la quantité de beurre m’a fait peur (à moi, l’adepte du beurre, c’est vous dire…)) mais par l’alliance chocolat-cerise… d’autant plus que mon livreur-fantome du mardi matin m’a apporté un plein panier d’énormes et formidables cerises…
Aussi, j’ai rebidouillé une inratable recette de brownie, dans laquelle j’ai ajouté de la poudre d’amandes (pour plus de tenue) et quelques unes de ces fameuses cerises…
Faire fondre 200g de chocolat noir pâtissier (au moins du 50% de cacao). Battre 120g de beurre salé mou en dès avec 140g de sucre. Ajouter 3 oeufs et mélanger soigneusement, puis incorporer 30g de poudre d’amandes et 65g de farine. Ajouter un vingtaine de grosses cerises dénoyautées coupées en deux, et incorporer le chocolat fondu à la spatule.
Mettre dans un grand moule carré beurré (ou dans deux petits, comme moi) et enfourner dans le four préchauffé à 160°C pour 30 minutes de cuisson. Laisser refroidir et couper en carrés ou, comme moi, plantez-y une bougie et apportez-le à un anniversaire…
Le résultat est fondant à souhait (et ne se tient pas tant que ça, nonobstant la poudre d’amandes…), de quoi rendre impossible la découpe en part avant refroidissement complet, contraigant tout le monde à devoir y aller, dans la joie, à la petite cuillère…