La semaine s’achève en grande pompe avec un jeu de mot fort à propos dès le titre, wow! Quitte à délirer, autant y aller franchement, et mélanger wax africaine (même si le Mec trouve que ça ressemble plutot à de la tapisserie des années 60, mais il n’y connait rien) et imprimé turquoiso-bleuisant (si). Ce short est en réalité réalisé à partir d’un modèle de homewear (autre concept obscur à la gente masculine) (en gros, un short d’intérieur) (ou pour dormir quoi) tiré du livre La couture nature de Kyoko Sakauchi, allongé de 6cm et taillé dans ce splendide lin, specimen unique de polychromie jubilatoire déniché il y a fort longtemps dans une boutique de coupons.

En fait, ce serait bien plus seyant enfilé avec un marcel blanc, mais je portais ce jour-là mon combishort bicolore (achat compulsif de débuts de soldes, alors que je me trouvais en France dans une ville de province dont je tairai le nom, et où la seule boutique était une enseigne cache-cache) et, comme vous le savez, le combishort est la pièce vestimentaire la moins pratique qui soit, avec la salopette bien sûr, quand il s’agit de se changer rapidos. D’où l’effet superposition feinte aléatoire obtenu (je sais, on dirait un titre de Jean-Michel Jarre). Vous me direz, j’aurais pu faire un effort, et vous n’aurez pas tort, mais si je vous dit qu’il m’a déjà fallu me hisser sur un tabouret pour réaliser ces photos en quasi-apesanteur lévitatoire à 90cm du sol afin de bénéficier d’un angle de lumière propice à la mise en valeur des couleurs de l’ensemble, vous conviendrez que j’ai déjà outrepassé les bornes du fignolage, et suis quasi entrée dans la redoutable aire du zèle bloguesque.

Bref, pour faire court (si), sachez que les pièces de ce short se coupent en 3 minutes et s’assemblent en 5 secondes et demi ou presque (sans compter le passage de l’elastique, tout de même), et que je m’apprète d’ici les vacances à le réaliser en au moins une demi-douzaine d’autres versions, dont une à pois violet et une fluo-floréale, pour ne parler que des plus basiques…

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