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l’été, outre le retour des shorts, nu-pieds et marques des lunettes sur le nez, c’est aussi retour d’une sympathique tradition, celle de la carte postale… mais si, vous savez, ce bout de carton souvent kitsch représentant (au choix) une plage, un costume folklorique, des fesses, une recette du terroir, un panorama ou un hideux batiment de la Grand Motte… vous savez, là où il y a 12 minuscules cm2 pour écrire, juste de quoi dire qu’on est bien arrivés et indiquer la température de l’eau… alors oui, c’est ringard et rarement d’une prose à couper le souffle, mais j’aime bien quand même… j’aime en écrire, en recevoir, en inventer quand je ne trouve pas ce que je veux (avec le Mec nous sommes devenus spécialistes des requêtes étranges dans les bureaux de tabac de bord de mer… « vous avez une photocopieuse? vous pouvez m’arranger ce coquillage, ce bout de carte routière et ce ticket du bac pour le faire tenir sur un format 10X15? »)
et heureusement, cette année je pars en France, parce que pour ce qui est de la papeterie les italiens ne sont pas forts… (en même temps, c’est un autrichien qui a inventé la carte postale parait-il) (mais si vous cherchez une carte de Milan vous avez le choix entre une vue du Duomo, du chateau ou du vieux lavoir, et pis c’est tout) (sinon c’est recette de la cassoeula, une potée faite de chou et des parties ingrates du cochon, comme les pieds ou les oreilles… glamour non?)
du coup, pour vous faire une petite vue estivale italienne, il a fallu sortir l’attirail de bricolage… et comme une carte postale c’est avant tout un bon gros cliché, je n’ai pas reculé devant quelques grosses ficelles!

-un Ape Piaggio, parce que j’aime (même qu’un jour je pense que j’en achéterai un… ) (un bleu ciel) (peint à la peinture murale comme ils font ici) (si si) et puis parce que je révais d’utiliser le modèle trouvé ici
-des pâtes au milieu des coquillages (si si, on trouve des fossiles de pâtes géantes sur la plage) (n’importe quoi…)
-des randonneurs (parce que moi j’aime bien randonner l’été… même si à chaque fois on se perd) (comme cette fois où on a failli se déssecher dans les calanques sans eau à midi un jour de canicule) (hum…) (en même temps, en hiver aussi on se perd) (comme cette fois où on a failli passer la nuit avec des sangliers dans les bois au dessus de Côme en novembre) re-hum…
-la mer (il faut vraiment que j’explique pourquoi?) il fut un temps où je m’accommodais très bien de vacances cyclistes en Bourgogne, ou de virées dans les Monts d’Alsace… j’avais même pensé à faire des itinéraires thématiques en fonction des fromages régionaux… (finalement, on n’a fait que Munster) (où on a mangé du munster pendant 3 jours) (c’est peut-être ça qui nous a dissuadé de poursuivre) Mais depuis quelques années, il me faut la mer, forcément…

(le premier qui dit que les roues ne sont pas bien rondes je le tape)

ceci est ma participation au concours de Louise! (d’ailleurs si tu veux Louise je te l’envoie pour de vrai!)
et j’en profite pour souhaiter d’excellentes vacances aux veinard(e)s qui partent déjà… (m’en fous je vous narguerai sans vergogne quand ce sera mon tour!)