la ville est connue pour son brouillard… dont on ignore exactement s’il tient à la pollution, à la météo ou à l’humidité ambiante issue des canaux qui courent sous la ville… il parait que depuis quelques années il y en a moins, et même que ce serait dû à une diminution « des particules de dioxyde de souffre issues de la combustion du charbon »…

Quoiqu’il en soit, depuis quelques jours, le brouillard, ou plutot la nebbia, comme on dit ici, est bien là… arrivant avec la nuit vers 17h et couvrant la ville d’un manteau laiteux qui ne contraste pas vraiment avec le ciel couleur de boue… une ambiance qui me rappelle un peu L’Emploi du temps de Butor, avec ses histoires d’églises et ses atmosphères glauques… ou alors un bon vieux Maigret dans la brume belge…(presque tous les Maigret quoi) (c’est simple, quand il n’est pas à la mer, Maigret est dans la brume…)

N’empêche, brume ou pas brume, il y a du monde dans les rues à la tombée du jour, soldes obligent, et un imposant sentiment de mystère émanant des vitraux du Duomo illuminé de l’intérieur… auqiel participe sans doute le ciel d’apocalypse lui tenant lieu de fond…

je vous laisse donc découvrir en images notre belle cathédrale dentelée telle que les milanais l’ont découverte pour les fêtes… une installation du festival LED qui devrait, si la ville tient ses promesses, devenir permanente (et vu que c’est la seule installation qui ait remporté un franc succès cette année, je crois pouvoir dire qu’ils ont plutot intérêt…)

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