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Le lac de Côme, je l’aime et ça fait longtemps que j’en parcours les rives en tous sens, et de toutes les façons possibles… En stop, en ferry ou en bus, à pied le long des crêtes, à la nage au gré de ses mini-plages ou en voilier grâce à des amis au pied marin… Ce week-end, l’occasion d’y faire une mini-croisière de deux jours nous a permis de revenir un peu au temps des vacances, avec un programme à base de baignades, apéros au fil de l’eau, toilette de chat et camping dans la cabine à la nuit tombée…

Il y a un indiscible plaisir snob à affaler les voiles pour se baigner au centre du lac, là où l’eau est la plus froide, à profiter de panoramas privilégiés, à saluer d’un ample mouvement du bras les autre barreurs sur l’eau, unis dans un même mépris des bateaux à moteur qui font la course plus loin et à oser, au mépris de la bienséance marine, s’ébattre dans l’eau avec une voyante bouée d’enfant…

J’aime bien l’idée d’un luxe spartiate, d’un confort restreint dans un lieu paradisiaque, de flutes improvisées pour boire le prosecco rafraîchit en cale, et d’installations précaires pour faire sécher le linge à bord pendant qu’on prend le petit déj dans un bar du port…

Et, maintenant, fini de rigoler, c’est vraiment la rentrée…