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Bonjour bonjour. Je vous reviens après quelques jours d’insupportable canicule et quelques examens médicaux qui ne m’ont rien appris, sinon que je suis l’heureuse propriétaire de deux rates au lieu d’une, ce qui, en réalité, ne sert à rien (mais fait de moi, selon d’antiques superstitions obscurantistes, un cannibale ayant dévoré mon jumeau dans l’oeuf).

Le départ en vacances se profile à l’horizon avec un programme incertain, je fabrique des pâtes à gogo pour liquider mon stock de farines et semoules avant que les mites ne s’en emparent, et pour déjouer le souffle brûlant du ventilateur je nage, mange du sorbet à la pastèque et ai racourci ma chevelure de 30cm, me retrouvant, à nouveau, avec une tête de petit garçon comme il y a 4 ans, ce qui, parait-il, m’a rajeunit d’un coup d’un seul, ce dont nous ne pouvons que nous féliciter, moi et mon jumeau imaginaire (après tout, c’était peut-être un garçon?).

Les rues de Milan se vident des citadins et s’emplissent de bruits de marteaux-piqueurs, scies circulaires et pelleteuses (en parlant de pelleteuse, je ne vous ai jamais parlé de ce type tatoué sur la plage, dont on a à ma grande joie pendant quelques heures confondu la queue de scorpion sur le biceps avec le dessin d’une pelleteuse?)

Voilà, c’était le vrac du samedi, à l’heure où vous me lisez si tout va bien je dois être à la mer, en train de barboter gaiement dans l’eau salée pour la journée, je vous en reviendrai avec quelques galets dans les poches et de nouvelles lectures à chroniquer, bon week-end à vous!