comme j’avais aimé « la salle de bain« , je n’ai pas pu m’empécher, en découvrant un autre livre du meme auteur, par miracle en langue originale, dans une petite librairie de mon quartier, de l’emporter et de le lire le jour-meme. Impossible de résister, vraiment, parce que le sujet de « la télévision », c’est un historien d’art qui décide de ne plus regarder la télévision, et vous savez que le télé, moi j’aime pas. En plus sur la couverture on voit ses pieds (si si, « autoportrait au téléviseur » ça s’appelle) et j’aime bien les photos de pieds. Et puis c’est aussi redévouvrir cette écriture qui m’avait enchantée, ces riens du tout racontés comme des aventures, ces tours de quartier comme des expéditions, la mauvaise foi du personnage qui trouve des pretextes à son inerties construite comme une argumentation… encore une fois, pas de suspens insoutenable, pas d’intrigues à dénouer, pas de rebondissements, mais une écriture fine et régulière, sans fausses notes, une absence de dialogues et une chronologie floue qui s’apparentent bien à un flux continu de pensées… je suis déjà en quete de « monsieur » et « l’appareil-photo », dépèches-toi d’en écrire d’autres monsieur Toussaint, parce qu’à ce rythme je vais bientot rester sur ma faim!
Sur ma lancée, pour vous éviter d’investir dans de mauvais livres (je prends soin de vous hein) et de vous ennuyer si vous etes comme moi du genre à aller jusqu’au bout meme du pire navet, je vous déconseille avec grand empressement « le magasin des suicides » de Jean Teulé, qu’on m’avait pourtant conseillé (heureusement, je me le suis fait préter, je n’ai pas investi). Le point de départ de l’histoire était sympa, mais l’auteur épuise le filon jusqu’à l’écoeurement, et les personnages sont au-delà de la caricature…
et puisque c’est la St Valentin (dire que si j’avais été un garçon je me serais appellée comme ça), je vous souhaite un bon dimanche, les amoureux doivent encore etre sous la couette, les célibataires aussi pour ne pas voir ça, et comme tout le monde a le droit de manger du chocolat dès le p’tit déj je vous laisse avec la photo du choco valentinesque italien, agrémenté de sa citation à haute teneur en psychologie féminine…
