Vous le savez, l’une de mes grandes passions dans la vie, c’est le travail des pâtes levées. Les mélanges qui gonflent, qui bullent, les pains, la focaccia et les brioches bien gonflées! J’aime l’odeur de la levure, du levain, le coté magique de la chose, le risque aussi (ça-va-t-y-lever ou pas cette fois?), les surprises matériques (oups des craquelures! oh des bulles!) et puis le goût, jamais tout à fait le même mais toujours aussi doux…
Le Mec m’a dit l’autre jour « j’aime bien quand tu fais du pain parce que j’ai l’impression que tout est possible » (et il était à jeun, je le jure). Je crois que ce qu’il a voulu dire (de façon, certes, un peu emphatique et confuse), c’est que ces pâtes levées ont quelque chose de rassurant, de concret, de vrai, et en même temps de paien, ancestral et mystérieux, un peu comme une sorte de potion magique à usage des initiés… (oui oui t’as vu c’est la grande forme, et vous ça va?)
Du coup (vous allez voir, c’est laborieux mais on en arrive au fait), ça vaut toujours le coup de tester les versions de poche: les panettoni de voyage à dégainer en cas de retard du train, les benoitons de fond de sac à dos pour se requinquer après le sport, les pizzette façon pique-nique pour manger assis sur quelque murette avant de retourner bosser et surtout, surtout, les briochettes pour s’assurer un partage équitable au moment du service (sachez-le, la vie entre affamés est une jungle, surtout à l’heure du petit déjeuner).
Evidemment, on pourra toujours arguer qu’il y en a de plus petites que d’autres, que certains vont en manger plus, ramasser les miettes du bout du doigt, et ainsi s’en tirer mieux… Je répondrai à ces grincheux que, s’ils ne sont pas contents, ils n’avaient qu’à mettre les mains à la pâte (à défaut d’être tombé dedans!)
Ingrédients: 375g de farine, 150g de sucre en grains, 15g de sucre, 1/2 càc de sel fin, 125g de beurre mou, 8g de levure de bière sèche (ou 25g de levure fraiche), 150ml d’eau tiède, 2 jaunes d’oeufs
Diluer la levure dans l’eau, ajouter les jaunes d’oeufs et le beurre mou. Ajouter le sucre en poudre, la farine et le sel et mélanger. Une fois une pâte homogène obtenue, travailler pendant au moins 10 minutes (en ajoutant si besoin est un peu de farine si elle colle trop). Former une boule et laisser reposer 1 heure. Ce délai écoulé, diviser la pâte en 6. Diviser chaque pâton en deux parts selon les proportions 1/3 – 2/3. Avec la plus grosse part, former une boule en incorporant 1 càs de sucre en grain. Etaler l’autre part en un petit disque. Entourer la boule avec le disque en plaçant la soudure en dessous et déposer sur la plaque du four chemisée de papier sulfurisé. Faire de même avec les autres pâtons, et laisser lever le tout 1 heure. Ce délai écoulé, badigeonner les brioches de jaune d’oeufs, inciser en croix le dessus et parsemer du restant de sucre en grain. Enfourner à 220°c pendant 15 minutes, laisser refroidir et déguster! Vous voilà parés pour affronter vos ennemis de la journée!
Nous avons la même passion!!! Rien ne me réconforte plus que de faire naître une brioche de mes mains… Tes briochettes sont comme je les aime…
@Encore une lichette: le meilleur anti-stress qui soit!
Trop beau, trop bon, j’adore ^^ Tu m’en fais une caisse steuplé 🙂
@Châtaigne: une caisse!?! Oh la gourmande!
Ils sont très réussis! Trop mignons!
Très appétissants ces petits craquelins, la mie doit être moelleuse à souhait !
Ils sont trop beaux! Et j’en prendrais bien un avec mon thé!
C’est fou, je viens de dire la même chose à ma meilleure amie, il y a juste quelques minutes. Chaque fois que mon pain en cocotte sort du four, j’ai l’impression que c’est un ‘miracle’.
Je ne sais pas comment je suis arrivée ici, je voulais te souhaiter une bonne fête et je repars avec l’envie de donner naissance à des briochettes. Tout va bien.
@Melle Blanche: merci! 🙂 je ne peux malheureusement pas t’envoyer des brioches en remerciement, il faudrait pour ça que la poste soit bien plus rapide, ou les viennoiseries moins promptes à rancir!)