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Il est où l’été? On venait juste de ranger les pulls pour sortir les espadrilles et voilà que, traîtrise, le froid et la pluie reviennent et on n’a plus pour s’en protéger que des chapeaux de paille, des marinières et des robes à fleurs! Du coup je me console d’être restée à Milan pour le week-end et je ne pense qu’avec plus de délices à mes futures escapades au soleil… J’en ai déjà parlé ici, le drame quand on vit à l’étranger, c’est qu’on consacre la quasi-totalité des vacances à rentrer en France, et qu’on en oublie qu’on a la chance d’être tout près de pas mal d’endroits où beaucoup de gens rêvent d’aller! Les premières années on vadrouillait pas mal, mais j’avoue que ces derniers temps on n’est pas beaucoup sortis de Milan. Dès que le soleil va revenir, je me promets d’y remédier! Pour me motiver je regarde les photos des Pouilles prises il y a quelques années, et j’ai fait une petite liste des endroits où j’aimerais bien aller/retourner, si vous y connaissez de bonnes adresses profitez des commentaires pour les partager!

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Turin J’y suis allée une fois par grand froid et j’ai passé la journée à boire des chocolats chauds pour me réchauffer, et une autre fois pour le boulot où je n’ai fait que traverser la grand place en bus et vu le hall de l’hotel où se tenait l’événement… J’ai envie d’y retourner pour voir le Gran Balon (marché vintage mensuel très réputé), le Pô sous le soleil et le musée du cinéma dont on m’a tant parlé!

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La Sicile Rien que d’écrire ce nom, je pense mer bleue, soleil, cassata, cannoli, arancini, je pense à la sieste à l’ombre, à Syracuse, aux murs de pierre et à la blancheur éclatante où filent les lézards, aux ruelles où marcher pieds nus, au marché au poisson le matin et aux salles de bain en pierre où se tartiner d’après soleil… (surtout ne pas regarder dehors, ne pas confronter cette vision dorée aux gouttes qui ruissellent sur la vitre et à mon reflet d’endive emmitouflée)

Les Pouilles Un peu dans le même esprit, sauf que je connais déjà un peu… Je sais les chiens couchés en travers de la route l’après midi, les tomates qu’on achète sur les pas de porte quand on a la flemme d’aller jusqu’au marché, la focaccia épaisse, juteuse, que le blanc frais fait passer, le vent tiède sur la nuque, le sable brûlant sous les pieds, les murs de brique et la chaux éclatante qui mue les villages en maquettes de craie… J’ai envie de voir toutes les villes de la côte, de sentir ces odeurs de sauce mélée de lessive, de manger les orecchiette aux cime qui plombent avant la plage et vous plongent dans une douce somnolence…

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La campagne toscane Des amis y ont un appartement qu’ils ont proposé maintes fois de nous préter, mais je n’en ai encore jamais profité. Manque de temps, d’organisation, peur de géner… cette année, je compte bien ne pas le laisser filer! A moi les petits déj au soleil, les ballades dans les champs au petit matin, le vin qui fait chanter et le pain arrosé d’huile d’olive et frotté d’ail en guise de goûter…

Florence J’ai honte. On n’est vraiment pas loin, on sait que c’est magnifique et on n’y a jamais mis les pieds! Aussi, si les vacances toscanes pouvaient se prolonger, j’en profiterais bien pour pousser jusque là (et Pise aussi, et Lucca!)

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Les Cinque terre Là aussi, par peur du tourisme de masse on s’est toujours arrété avant, à Levanto, Framura, les villages d’habitués, pas très commodes d’accès, où les touristes vont moins… Pourtant que ça doit être beau, ces villages colorés sur la mer, les galets, les bateaux… On se dit toujours qu’on ira hors saison, mais sans l’attrait de la baignade on peine à se décider, on hésite, on tergiverse, puis l’été revient avec ses navettes bondés… Il faudrait quand même qu’on arrive à se débarrasser de ce tabou du touriste, assumer, empoigner l’appareil photo et les tongs et se lancer… Qui sait, peut-être bien qu’on va adorer…

Matera Ca fait longtemps que je découpe les articles sur cette ville de Basilicata, que je la croise dans des livres (Le christ s’est arrété à Eboli, Padre Padrone…), que je vois passer des photos et vidéos sur le sujet, bref qu’elle m’appelle de loin, chaque année… (Je suis une mystique moi, j’ai besoin que les lieux m’appellent, je suis choquée par les gens qui voyagent au gré des promotions des agences ou des compagnies aériennes, je crois aux voyages formateurs, qui jalonnent notre expérience et font sens si on les fait au bon moment, interpellé par un livre, une recette, un récit) Et je sais que, très vite, je ne pourrai plus résister, qu’il me faudra monter dans un train et m’en aller voir le soleil se lever sur ce paysage monumental et désolé de grottes et de poussière.

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Bologne Autre ambiance sans nul doute, la ville de la mortadelle m’attire aussi, son dynamisme qui me semble parfois dépasser celui de Milan, et puis ses nombreux musées, l’épicerie Melega, le mercato delle erbe… J’y ai déjà repéré une liste d’hotels et B&B longue comme ça, on n’a que l’embarras du choix!

Je m’arrète là! Il y a évidemment un tas d’autres endroits qui me tentent, mais si je m’éparpille trop on ne saura plus où aller! Et puis je sais qu’il suffit parfois de reprendre l’habitude, d’ici peu on fera nos sacs en 5 minutes, on réservera les auberges sans y penser, on sautera dans le train sans réfléchir, car je pense qu’on reprendra vite goût à bouger, à voir des choses nouvelles, à s’échapper pour un jour, une semaine… J’ai vraiment envie de vacances à facettes, d’écumer les campings en Sardaigne et les chambres sous les toits florentins, les gares perdues dans les champs et l’effervescence citadine, le farniente et les visites culturelles, la fête et les pique-niques sous les étoiles…

Et vous, vos destinations italiennes idéales, c’est où?