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Alors que mon article d’hier s’est publié tout seul, sans me laisser le temps de vous expliquer que, le type sur la photo, c’est le sosie de mon père et que ça me fait toujours beaucoup rire que ce contour moustachu et cette implantation de cheveux « façon Mickey » (comme je disais quand j’étais jeune et peste) soit devenu la quintessence de la hypitude branchouille, une autre tornade est venue bouleverser ma vie familiale: la naissance d’Anaïs, ma petite nièce pour laquelle je n’ai pas fini de développer des trésors de ruse pour parvenir à faire apparaître ses trémas malgré mon clavier qwerty

C’est fou quand les gens autour de vous font des bébés! J’ai souvent entendu dire que les mecs ne réalisent l’idée d’être papa/tonton/papy etc qu’à l’annonce de la naissance même, et pas avant… Ce doit être mon coté un peu mec, mais je dois dire que je suis pareille: tant qu’elles ne sont qu’enceintes, on peut toujours s’illusionner sur le fait que les copines ont juste un peu forcé sur la bière ou le cheesecake…

…alors qu’une fois que la petite créature est là, braillante/souriante (au choix), on réalise vraiment qu’une nouvelle personne vient d’apparaître… et on se prend au passage un sacré coup de vieux, tel un Nokia tout neuf qui, d’un coup d’un seul, ne serait plus de dernière génération…

Bref, ma petite nièce est née dans la nuit du 16 juin, générant en moi une subite envie de prendre le train malgré mes savants calculs de dates idéales effectués depuis plusieurs semaines… Je n’ai vu que deux photos mais c’est déjà sûr, ma nièce, c’est la plus fantastique de toutes les poulettes de la terre… Y’a une photo en particulier qui me colle la larmiche à chaque fois que je l’ouvre sur mon écran, petit pyjama gris et col blanc qui dépasse, les yeux dans le vague et le mini-menton déjà en avant (c’est sûr, ma nièce, ce sera une warrior)…

Et c’est fou c’est fou, cette envie de tricoter des layettes, acheter tout et n’importe quoi en miniature et peindre des faons sur des napperons! Je sens que je serai une tata gaga, même à distance, prête à relever les défis puzzle, à agiter sans fin des hochets à grelot, à jouer à cache-cache derrière les montants de porte et à annoner sans fin des syllabes en -a… (dites, c’est à quel âge que les enfants disent tata?)