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La semaine dernière, le 25 octobre, a eu lieu de « World Pasta Day ». Typiquement, ce n’est pas le genre de célébration qui m’émeut beaucoup, mais voir passer un peu partout sur internet et les réseaux sociaux des photos et vidéos de pâtes a réveillé en moi la fièvre de la pasta fatta in casa! Vous vous souvenez peut-être qu’à une époque pas si lointaine, il ne se passait jamais longtemps sans que je vous livre ici une nouvelle recette, que je ne m’essaie à un façonnage inédit, que je ne soutire à Antonietta une nouvelle astuce concernant sa pasta. Cette fièvre m’aurait-elle quittée?

Je ne sais s’il faut incriminer la paresse, mon intolérance au blé ou le fait d’avoir regagné la France, ce pays où l’on fait tant cas de la bouffe sans pour autant bien manger, mais le fait est là, ça faisait bien longtemps que je n’avais pas pris le temps de faire des pâtes à la main, ni ne m’étais émerveillée de voir cette si belle matière comestible naître et s’amonceler sous mes doigts à partir de trois fois rien.

pâtes fraîches maison

faire ses pâtes maison

Faire des pâtes, quelle magie! On avait convié quelques amis et même sorti la machine à pâtes mais au final, on ne s’en est même pas servis, dans notre joie de n’avoir besoin que d’un rouleau et d’un couteau. Au menu, les Pouilles bien sûr, avec des troccoli, pâtes à la section triangulaire découpées au rouleau, et des orecchiette, petits chapeaux melons à la texture rugueuse façonnés sur le pouce qui s’imbibent si bien de sauce.

Forcément, on en a fait trois fois trop, emportés par l’enthousiasme (et, j’avoue, la satisfaction de disposer maintenant d’un robot pour pétrir la préparation à base de semoule de blé dur, si fatigante à travailler à la force des poignets) et forcément, on est ressorti de cette séance avec cette semi-promesse à nous-même d’en faire tous les dimanches, de ne plus acheter de pâtes au supermarché et de devenir aussi rapides que la nonna dans le façonnage des orecchiette (avec une vie d’entrainement derrière elle, je dirais qu’elle a de l’avance, mais elle a ralenti le rythme ces dernières années).

faire ses pâtes fraiches

faire orecchiette maison

Du coup, fortes de ces bonnes résolutions*, je me suis dis aussi que, tant qu’à faire, j’allais m’essayer à de nouvelles formes. J’ai très envie de me frotter aux gnocchetti, de refaire des ravioli, de tenter les fusilli maison et les strozzapreti! Allez zou, pour m’y tenir, je crée une nouvelle catégorie sur le blog (ne me jugez pas si elle se remplit à petits pas, je fais de mon mieux pour conjuguer enthousiasme et emploi du temps bien rempli). Et je vous laisse sur la recette et quelques photos de la séance pâtes fraîches de dimanche (j’aurais aimé en faire plus, mais mon appareil photo est encore plein de sable et de sel des vacances, et je crains qu’il ne craignent un peu les mains enfarinées)

façonnage orecchiette

faire pâtes fraîches à la main

Recette des pâtes fraîches: 250g de semoule de blé dur (la plus fine possible), 300g de farine, 250ml d’eau (à ajuster selon votre farine), 1/2 càc de sel fin. Pétrir le tout au robot ou à la main et finir le pétrissage sur un plan de travail pour s’assurer que la texture soit la bonne: la pâte doit être souple mais ne doit pas coller. Travailler par petites portions et laisser reposer la pâte en attente sous un film étirable ou un torchon en attendant de la travailler pour qu’elle ne sèche pas.

*Vous avez remarqué j’en fais toute l’année! J’adore les nouveaux départs, les premiers de l’an, les lundis, les matins et les jours de rentrée (alors j’en invente quand il en manque à mon goût dans le calendrier)