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Quand Luca rencontre Bruna, elle vit à Berlin et ne voit dans Milan qu’une ville grise et coûteuse… Pour la séduire, Luca réunit dans une liste ses endroits préférés et ceux conseillés par ses amis, afin de faire découvrir à sa belle d’insolites lieux où se mèlent saveurs ethniques, bons plans, initiatives chamarrées et angles enchanteurs…

Une fois séduite et devenue milanaise, Bruna se prend aussi au jeu et la liste des lieux de prédilection croit avec eux, jusqu’à devenir le site survivemilano qui réunit peu à peu une communauté de milanais férus de leur ville… Quelques années et deux enfants plus tard, le site donne naissance à un guide inspiré et inspirant réunissant petits bars au charme fou, initiatives écolos, restaurants ethniques, bons plans déco, apéro ou vélo, de quoi avoir envie, une fois de plus, de reparcourir la ville en tous sens…

On y trouve des adresses chères à completement flou, le marché de la Darsena, le jardin botanique de Brera, l’ostello bello, la ciclofficina stecca, Kathai, Humana vintage etc, et d’autres encore à découvrir sans attendre, pour que cesse l’obscurantisme ambiant concernant Milan (si)…

Mon seul regret avec ce guide, c’est sans doute son titre. Je n’avais jamais vu dans le site de Bruna et Luca un recueil de bons plans pas chers, mais plutôt une façon d’aborder la ville et la vie, en recherchant dans la masse de l’offre les pépites de bon goût urbain. D’ailleurs, comme Bruna l’a d’ailleurs lors de la présentation du livre, on n’y trouve pas d’outlets et autres discount puisque, bien qu’économiques, ils ne relèvent pas de l’esprit voulu. J’imagine que le titre « guide anticrise » est assez vendeur, mais je préfère y voir et vous y faire voir une carte fantastique pour explorer la ville de façon transversale, vous aventurer dans de nouveaux quartiers et apprendre à sentir, sous la pierre grise, l’extraordinaire potentiel qu’offre Milan, à qui se donne la peine de la découvrir vraiment.

Milano low cost – Bruna Gherner et Luca Giorcelli – BUR Rizzoli – 9,90€*

*je sais pas vous, mais je suis gaga du code barre intégré aux fenetres du tram; ça me rappelle les vieux emballages de sel la baleine où le code barre avait une forme… de baleine, épatant!