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Je suis de retouuuur! Et comme vous pouvez le voir, j’ai même passé un coup de pinceau et poncé 2-3 aspérités sur les murs! Il était temps, le blog n’avait pas changé depuis sa création il y a plus de 10 ans (j’ai perdu le compte et j’ai un peu peur d’aller vérifier). Et surtout, au-delà de la partie visible de l’iceberg (la sidebar en vrac, la typo vintage Impact), il n’avait pas vu une sauvegarde (je mène une vie risquée) ni une mise à jour depuis des années, un vrai dinosaure! J’ai travaillé avec Cécile pour mettre un peu d’ordre dans tout ça (et même promis de faire des sauvegardes tous les trois mois, une vraie révolution pour moi).

Evidemment j’ai lancé tout ça au début de l’hiver avec un enthousiasme de bal de promo, pour tout planter quelques semaines plus tard (j’ai perdu mon père à Noël, et d’un coup l’idée de changer de bannière ou d’organiser un menu déroulant a semblé bien dérisoire). J’ai eu du mal à m’y remettre mais finalement la nouvelle version du blog est en ligne, avec enfin de graaandes images, quelques imperfections à arranger encore (si toi aussi tu vois des trucs mal alignés ou des typos parasites qui surgissent de façon inopinée tape dans tes mains) mais je peux à nouveau publier et je suis joie (pour autant que je puisse être joie en ce moment, comprenons-nous bien).

décoration fleurs

Point écriture

Non je n’ai toujours pas relu/corrigé/retravaillé mon premier jet écrit pendant le NaNoWriMo 2020, j’ai eu d’autres choses beaucoup moins gaies en tête (et pourtant croyez-moi c’était déjà pas l’histoire la plus gaie que j’ai écrite). Mais ça m’arrive parfois d’y repenser, et les doigts me fourmillent de m’y remettre, quand j’aurai retrouvé un peu de temps libre et de sommeil de qualitay.

Néanmoins, puisqu’on parle d’écriture, je voulais vous parler d’un truc. En janvier à l’annonce du couvre-feu quelqu’un avait lancé sur Twitter l’idée de correspondre avec des inconnus, histoire de remettre un peu d’inattendu dans nos vies de légumes de fond de frigo attendant le ménage de printemps. C’est comme ça que j’ai commencé à envoyer des cartes à une twitto au hasard, à attendre le facteur (et à prier pour qu’il comprenne enfin que je ne m’appelle pas Madame Fleur et cherche donc en vain mon nom sur la boite aux lettres en se frottant la barbichette).

Du coup c’est mon conseil du jour : envoyez des lettres ! Des cartes, des dessins, des petits mots, des fleurs séchées (mon arrière grand-mère Mauricette mettait toujours des fleurs de son jardin dans ses lettres, la plupart du temps ça détrempait l’encre et la lettre devenait illisible mais <3 ) (la preuve, je m’en souviens très bien, alors que j’ai peu de souvenirs de ce qu’elle a pu m’écrire).

L’été dernier, quand on pouvait encore aller au musée (la préhistoire souviens-toi), j’avais vu l’expo Picasso au MBA de Lyon. Dans une salle où étaient présentées des photos de vacances (ce mec passait sa vie en slip de bain, c’est fascinant) et des lettres d’amis artistes, je m’étais fait la réflexion qu’on ne trouverait plus beaucoup aujourd’hui de ces petits mots griffonnés sur des cartes, du papier d’hôtel à en-tête, ces dessins annotés à la hâte et postés. Et ça m’avait donné follement envie de m’y mettre, d’envoyer des petits mots, des petits rien à ceux que j’aime, sans attendre d’avoir de longues diatribes à écrire et indépendamment du fait qu’on se voit ou qu’on s’appelle entre temps. Evidemment je n’en ai rien fait (la vie, les nuits trop courtes, les timbres sur lesquels je ne parviens pas à remettre la main, tout ça) donc comme souvent, l’injonction que je vous fait vaut aussi, et surtout, pour moi.

Point lecture

D’ordinaire déjà mes instants culturels prennent des plombes, mais là ce qui vous attend dépasse l’entendement. Il arrive bientôt et ça va être le billet le plus long de l’histoire du blog! Je vous prépare ça pour les prochains jours, finissez vos PAL d’ici là pour faire de la place!

En attendant, il faut absolument que je vous parle d’un projet génial, né à Bologne dans le cerveau de Lorenzo Ghetti, auteur et illustrateur italien. L’idée, c’est de s’abonner pour recevoir tous les mois par courrier postal (on y revient) une lettre de fiction imaginée par un auteur ou dessinateur. Un récit qui peut prendre plusieurs formes et s’accompagner de photos ou autres éléments, comme dans une vraie lettre. Rien n’est laissé au hasard, l’adresse écrite à la main, le choix du papier, du timbre, tout participe à faire de chaque lettre un récit en soi. A ce stade vous allez me dire, le type a inventé la newsletter, et vous n’avez pas tort, mais jetez un coup d’œil au site de APRI (« ouvre »!) et vous comprendrez que ça va bien plus loin. Evidemment, tout ça a parlé fort à mon petit cœur de storyteller, et même si les liaisons postales Italie-France laissent à désirer j’ai très très envie de m’abonner. (L’envoi à l’étranger n’est pas prévu mais je suis sure qu’en ajoutant 60 euros de frais de port par lettre on va pouvoir s’arranger) (Je suis prête à tout pour une bonne histoire, que voulez-vous!). Je vous tiendrai au courant! (et si quelqu’un entend parler d’une initiative similaire en France, qu’il fasse tourner!)

lettres

Début février, à force de ne pas dormir et de passer ma vie à travailler devant un écran, j’ai eu droit à une migraine carabinée (du genre vertiges, nausées, mâchoire qui fourmille et perte de sensation dans la main gauche, une expérience fascinante mais que je recommande néanmoins assez peu). Au bout d’une semaine, je me suis décidée à voir mon médecin qui m’a recommandé de tout arrêter pendant quelques jours. Pas d’écran, pas de lecture, rien (J’ai demandé si je pouvais quand même consulter mes mails pro, il m’a rétorqué: « Mais votre cerveau ne trouve déjà plus votre main gauche! », j’ai abdiqué). Il m’a concédé un peu de musique, que j’ai converti en écoute d’audio books (je sais j’ai triché), ce qui m’a permis de découvrir La maison hantée de Dickens, un récit à plusieurs voix autour de nos fantômes intérieurs. Et tant qu’on est dans le sujet, je vous recommande aussi cette pièce radiophonique, de Dickens toujours (et toujours avec une histoire de fantôme, mais un vrai cet fois): l’Aiguilleur ou le fantôme de la voie ferrée.

Point fleurs

Acheter des fleurs est la chose qui m’avait le plus manqué pendant le 1er confinement 2020, mais je me suis largement rattrapée depuis en remplissant de bouquets vases et pots de cornichons sans distinction. Va savoir pourquoi, depuis le 2e confinement 2020, j’ai aussi été saisie d’une frénésie de robes à fleurs. Attribuons ça au temps gris, au couvre-feu, au manque de vitamine D ou à une subite envie de choses gaies et colorées, j’ai fait un malheur sur Vinted pour colorer ma penderie. Coquelicots, marguerites et autres tournesols parsèment désormais mes vêtements et je ne sais pas comment j’ai fait pour m’en passer jusque là.

Des trucs cools

Je le sais, je le sens, vous avez besoin d’évasion. Ça tombe bien, moi aussi! J’ai rarement passé autant de temps sur internet à regarder des images, remplir des paniers virtuels sans les valider, préparer des vacances imaginaires sans les réserver. Evidemment j’ai envie d’Italie, de revoir les copains milanais, mais de Palerme et de Florence aussi. D’où mon intense fascination pour un endroit comme Numeroventi. Un palais florentin de 1510, le Palazzo Galli Tassi, aujourd’hui résidence d’artiste et galerie mais où l’on peut aussi réserver un studio, histoire de soutenir l’activité artistique et de passer la nuit dans un lieu magique. Voyez plutôt ce mobilier minimaliste et ces fresques, et ces œuvres d’art un peu partout! Si vraiment un jour j’y réserve je ne suis pas sure qu’ils arriveront à m’en déloger à la fin du séjour, je risque de m’agripper dans les tentures! Alors certes c’est un poil cher, c’est pas un airbnb de Meuse (quoique pour avoir tenté d’y réserver une chambre en août dernier je peux vous dire que les gens n’ont peur de rien quand il s’agit de louer un grenier mal isolé), mais ça en vaut la peine (surtout quand on se contente comme moi d’y rêver pour pas un rond depuis son bureau, s’imaginant presser des citrons imaginaires en contemplant la cour intérieure après une nuit sous les fresques).

photos Marina Denisova

Forcément, pour donner à cette rêverie tout le réalisme qu’elle mérite, il nous faut un dress code (je vous ai parlé de mon addiction à Vinted?). Un dress code à base d’amples chemises immaculées, de cols féériques et de paniers légers où entasser livres d’art et provision d’agrumes (j’y tiens). Comme ces merveilles de la marque les vacances d’Irina (je veux tout, c’est fou) (je s’rai la folle de Lyon en robe de lin à col puritain, qu’importe!)

Avant de filer, une petite astuce qui a changé ma vie (carrément) et qui pourra vous être utile si vous avez un souci pour accentuer les majuscules, que les raccourcis clavier c’est pas trop votre truc ou encore que comme moi vous avez un clavier qwerty pas commode. Avant, j’avais un fichier word qui trainait sur mon bureau et dans lequel j’allais copié-collé ce dont j’avais besoin. Mais j’ai découvert que Chrome proposait une extension sobrement intitulée: Majuscules accentuées. Magie, gain de temps, bonheur! Vous lui devez notamment les Ç et les À des paragraphes précédents et croyez-moi, ce n’est pas rien.

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