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Tulisquoi voudrait savoir comment je choisis mes livres… il me semble avoir déjà répondu à cette question il y a quelques temps… aussi, je vais plutot essayer de déterminer les raisons de mon choix en ce qui concerne mes dernières trouvailles…

j’ai acheté celui-ci en meme temps que « sur la route » de Jack Kerouac, parce que j’aime bien me faire des périodes thématiques de lectures… meme si les deux livres sont fondamentalement très différents, l’un auto-biographique, l’autre fantastique… je ne suis pas certaine que la mention « prix pulitzer 2007 » m’ait influencé… je fuierais plutot les best sellers… Ici, il est question d’apocalypse et de cannibales vengeurs, mais, si j’ai bien interprété la quatrième de couv’, ça semble plus etre une odyssée voyageuse dans la veine de l’excellent « fléau » (livre hautement recommandable) qu’un ouvrage de fantasy… Pour le reste, je ne peux guère vous en dire plus, vu que je n’en ai pas encore commencé la lecture…

l’exemple typique du plantage en règle… on aurait pourtant dit une valeur sure, entre la jolie édition, la photo de couveture comprenant à la fois un chapeau de paille et une carte de l’Italie, le titre évocateur, la mention d’Italo Calvino, l’ambiantation dans les lieux de villégiature de la bourgeoisie italienne des années 50, la mention « promenades en scooter sous les pins » du texte de 4ème de couverture… et pourtant, un flop… ça fait une semaine que je peine, espérant chaque soir le terminer pour passer à autre chose, et que je m’endors après avoir lu 10 pages à peine…(il m’en reste 26, espérons que ce soir soit la bonne…)…c’est pourtant bien écrit, mais les personnages sont aussi ennuyeux qu’ils s’ennuient, et leurs micro-aventures de oisifs même pas plaisants me barbent au plus haut point…

celui-ci, ça faisait un moment que je voulais le lire… mais, d’instinct, je savais qu’il fait partie de ces livres qui peuvent attendre d’etre trouvés par hasard… aussi ne me suis-je pas mis à sa recherche… et c’est ainsi que, 2 ans après avoir reçu le prix Femina, il arrivait enfin dans les librairies milanaises distribuant quelques livres en langue originale, grace à la selection du livre de poche « prix des lecteurs mai 2010″ (en gros, ici ils appellent ça les nouveautés France… faut pas etre pressé dans ce pays…)… j’ai hate d’en commencer la lecture (dès que je finis ce satané suscité Arbasino…)… malgrè un sujet pas franchement rigolo, vu que l’auteur parlent de ses enfants qui, lourdement handicapés, ne pourront jamais le lire… (ce qui n’est pas sans me rappeler l’excellentissime (soyons fou) « premier homme » d’Albert Camus, autobiographie qui demeurera inachevée, dédiée à sa mère analphabète et avec le temps devenue sourde… par la dédicace « À toi qui ne pourra jamais lire ce livre. »)… sauf qu’en plus, il parait que c’est drôle…

achat compulsif décidé sur deux critères: l’auteur, dont je peine à suivre l’excellent blog la république des livres, parce qu’il y écrit beaucoup trop, et beaucoup trop bien (j’suis vite larguée sur pas mal de sujets… et je ne parle meme pas de certains débats parfois lancés dans les commentaires, qui me font me sentir d’une inculture sans bornes…), mais dont certains articles me restent longtemps en tête (celui-ci par exemple, mais devinez donc pourquoi…)
et puis, pour cette phrase qui conclut la 4ème de couverture (mais pourquoi ne dis-on plus jaquette?): « Tout diner est une aventure »…

je repasse ce tag à qui veut l’entendre, mais peut-être plus particulièrement à Louise de Bavardises, Bulles d’info, Isabella de SoOhCliché, Heidi et Céline de doucemiseenscene, si le coeur leur en dit…