Avant, pour qui voulait chiner dès potron-minet le dimanche, il fallait se lever tôt (très) pour rejoindre les zones périphérique de, au choix, San Donato, viale Puglie ou Bonola… Autant dire, renoncer non seulement à la grasse matinée, mais aussi au petit déj qui traîne en pyjama et aux redifs des aventures de Scooby-Doo à la télé… (bon, moi je n’ai pas de télé, ça fait donc des années que je suis privée de Scooby-Doo, mais ça ne m’empêche pas de penser au déchirement qui est le vôtre) (si) Tout ça pour en venir au fait que ça, c’était avant… Avant que le grand marché aux puces de Bonola ne soit transféré en plein centre, dans le quartier de Porta Genova…
Contrairement au marché des antiquaires mensuel, qui présente de la marchandise vintage de qualité, mais à prix rédibitoire, ce marché là présente le grand mérite de proposer de tout, du cheap comme du rarissime, à des prix raisonnables et marchandables comme il se doit. Ici, les lessiveuses cotoient les chandeliers, les vinyls s’acoquinent avec les vélos et les jeux de société démodés font front aux cotés des souliers brodés…
A fréquenter sans compter en quête de quelque curiosité, j’y ai fait provision de boites d’alumettes vintage et déniché un beurrier de toute beauté (si), mais j’avoue surtout l’aimer pour l’étalage de vie que représente chaque stand, les toupies rutilantes, les accessoires de cuisine d’un autre âge et les livres au graphisme psychédélique…
Mercato Porta Genova – via Valenza 16 (angle Alzaia Naviglio Grande)- tous les dimanches de 7h à 14h- Milano
moi qui croyait que les Italiens n’aimaient que le neuf !
@heidi: effectivement, ils ne sont pas trop fans des objets de seconde main… je me demande d’ailleurs si ces marchés n’existent pas que pour satisfaire la soif vintage des créatifs et branchés de la ville…
Lucky girl… A Paris tout me paraît super cher juste parce que c’est tellement branché de faire les puces!
Ou bien peut-être que je ne me lève pas assez tôt?