dans la série « mes amis sont des gens épatants« , je vous présente aujourd’hui la copine qui cuisine… vous vous en souvenez peut-etre, j’évoquais l’autre jour une histoire de cuisine indienne… je vous explique, du début, l’histoire… So, alors qu’elle furetait dans un magasin d’alimentation indienne, à la recherche d’ingrédients du cru, exposait au marchand son envie de rencontrer quelqu’un pouvant lui enseigner quelques rudiments de cuisine indienne…
sur ces entrefaits, entre un homme, manifestement indien, habillé en cuisinier. Et, l’on a beau dire que l’habit ne fait pas le moine, il s’agissait bien, cette fois, d’un chef indien…
Et c’est ainsi que nous nous sommes retrouvés tous trois mercredi, So, le chef indien et moi, pour un cours de cuisine improvisé dans un anglais épouvantable (pire que le mien, c’est dire), nous lançant dans la préparation du Pala Paneer, du Dahl, du Curry Korma et du Pulao Rice… Pour ceux qui n’ont jamais mangé indien (genre moi avant ce jour), il s’agit d’une cuisine jaune (merci ami curcuma), odorante et épicée…
…et surtout excellente… ce qui fait que, le lendemain meme, me voilà sur les routes à la recherche de feuilles de cari, graines de cardamone et autres poudres colorées… sous le regard sceptique du marchand indien, doutant sans doute de la possibilité de l’homme blanc à cuisiner indien (le premier qui se moque de mon amalgame cuisinier=chef indien est privé de dessert) et le soir meme, aux fourneaux, repréparant, en deux heures chrono, tous les plats de la veille (mais dans des quantités, vous vous en doutez, bien plus conséquentes)
…et me voici, 20h tapantes, chez d’autres amis (un peu zinzins eux aussi, vous vous en doutez bien), embaumant le quartier (pas eu le temps de prendre une douche, c’est simple, je suis un chef indien) avec mes deux immenses plats (c’est fou ce que j’aurai fait voyager mes plats et cocottes dans Milan) curcumisés, prète à recevoir la pluie de critiques d’un gallois et d’une hollandaise férus de cuisine indienne…
…verdict? c’est rudement bon, on m’offre des pappadams en guise de remerciement tellement c’est bon (z’avaient plus de verroteries sans doute), on m’engage pour compléter le menu à vite me mettre à la confection de chutney et nans (ils sont drolement exigeants les gens non?) et à revenir plus souvent…
conclusion? merci So de cette intrépidité à aborder les chefs indiens, merci Roshan pour ces quelques heures de partage, merci au marchand indien pour sa patience, et merci aux amis qui se prètent au jeu et goutent avec confiance mes expériences culinaires… (prochain épisode, à notre tour d’enseigner au chef indien quelques rudements de patisserie française…)