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Vous n’êtes pas sans le savoir, c’est la crise, les perspectives d’avenir riant sont minces, et il nous faut faire face à une période d’austérité… Je me souviens qu’il y a deux ans, à l’annonce de la faillite de l’Islande, j’avais ricané, me demandant ce que ça pouvait bien pouvoir dire… et bien, je vais bientôt le savoir, vu que c’est au tour de l’Italie d’être au bord du désastre (avec ou sans son cher président du conseil que tout le monde déteste après l’avoir aimé si fort… la meilleure excuse italienne aux problèmes actuels…)

Quand la crise a commencé, je m’étais imaginé que c’était plutôt bon signe, signe de changement, promesse de renouveau, santé et bonheur, tout ça… Des clous!

Quoiqu’il en soit, nous voici devenus austères (et donc, selon l’ami Larousse, dépourvus de tout ornement, de tout agrément) (ça promet)… Un hiver plein de rigueur s’annonce, à manger des patates, à compter sa monnaie, à s’éclairer à la bougie et à bricoler…

Vous savez quoi, on va essayer de faire ça de façon drôle, comme un jeu (on disait qu’on mangerait des trucs de pauvres et qu’on aurait des loisirs de fauchés)… Une sorte de défi, réussir à économiser au milieu de la tourmente financière, tel l’avare garder jalousement sa cassette, se contenter de peu, vivre d’amour et d’eau fraîche…

Qui sait, c’est peut-être l’occasion de prendre de bonnes habitudes? (ou, au moins, de devenir des pique-assiettes de premier ordre!)