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C’est marrant comme les choses qu’on mange évoquent en nous les souvenirs avec facilité. Prenez le gâteau basque par exemple, la simple évocation de la crème pâtissière entre deux couches de pâte sablée me ramène immédiatement, non pas au pays basque, mais au sud de la Bretagne et à ce camping de la mine d’or où on nous en proposait tous les matins au petit déjeûner, à coté des petits beurre et du pain frais. Je repense au bruit des vagues qu’on entendait depuis la tente, à la choucroute de la mer que la fée-cuisinière nous avait préparée un soir, et aux airs de guitare accompagnant la voix du pécheur Simon à la nuit tombée… Tout ça dans un gâteau basque, pas du tout typique d’ailleurs, c’est épatant non?

Du coup, l’autre jour, alors que je faisais des tartes à la pêche – une couche de pâte sablée, une couche de crème pâtissière, une couche de lamelle de pêches – je n’ai pas pu m’empêcher de façonner aussi quelques mini gâteaux basques en enfermant un peu de crème entre deux strates sablées, en souvenir de ces vacances-là…

La recette de la pâte sablée est ici (pour pour le coup, j’en avais achetée une toute prète) (si), et la crème patissière est d’une simplicité enfantine: porter à ébullition 250ml de lait avec une gousse de vanille fendue (merci Maxime!); mélanger 3 jaunes d’oeuf avec 50g de sucre, ajouter 25g de farine; ajouter le lait bouillant filtré, remettre sur le feu et fouetter une minute pour faire épaissir, voilà! On étale ensuite la pâte en disques de la taille de ses moules, on remplit de crème, on referme d’un autre disque de pâte, et on fait cuire 15 à 20 minutes à 180°C… (ou sinon, on se contente de recouvrir la crème de quelques lamelles de fruits, pêches, fraises ou figues, selon la saison!)

Voilà pour le dépaysement, que chacun arrangera à sa manière, du plus pur « te souviens-tu de nos goûters à Saint Jean de Luz » à la version « ma grand-mère auvergnate faisait les mêmes »…bon appétît!