Un mot déjà sur ma disparition ces derniers jours (ahem, semaines?): je bosse en ce moment pour un nouveau client qui me veut in situ, dans ses bureaux, alors adieu la vie de patachon, les rendez-vous téléphoniques en pyjama et les horaires au choix! J’ai ressorti mon bento, je prends le bus tous les matins et j’ai plein de collègues, c’est fou! (depuis la semaine dernière, j’ai même des tickets restau mais je vous rassure, je me nourris toujours pas de plats du jour, j’aime trop la focaccia au levain de la boulange du coin) J’avoue que c’est sympa de voir du monde, mais que j’avais perdu l’habitude aussi de localiser géographiquement ma journée dans 1,5 m2, et d’appeler « se dégourdir les jambes » le fait d’aller jusqu’à la machine à café! (Là dessus, je me farci aussi une sinisute carabinée qui me pompe tout mon énergie, et je peine à trouver du temps pour écrire ici)
Quoiqu’il en soit, je redecouvre les joies des transports en commun, les retards et l’attente sous la pluie, et les joies inopinées à la vue des nouveaux tickets ATM en édition limitée!
Depuis longtemps je garde les specimen de tickets (et je râle parce qu’avec le temps l’encre a tendance à s’effacer), les éditions de Noël avec leur branche de houx kitsch imprimée, les ratés invalides, les imrpimés de traviole… Du coup, la semaine dernière, c’était l’euphorie, entre un spécial 1er mai étonnement minimaliste reprenant les silouhettes du tableau Il quarto Stato de Giuseppe Pellizza, et un spécial bondieuseries un peu incongru qui m’a néanmoins ravi!
Quand on ne sort plus de chez soi que pour aller bosser, il faut bien noter les micro-réjouissements observés pendant le trajet! Ceci dit, sans déconner, j’ai à peu près 43000 articles en retard ici, j’essaye de vous en poster un peu ces jours-ci!