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L’autre jour, alors que je chevauchais mon BikeMi telle une amazone des villes (si si), je reperai une rigolote boite de conserve musclée liée à un poteau, sorte de jardinière urbaine accueillant un exemplaire de « semprevivi » (LA plante à avoir sur son balcon quand on a pas la main verte ou qu’on part souvent en vacances, pratiquement indestructible). Renseignements pris, il s’agit en réalité d’une « oeuvre » faisant partie du projet piante volante visant à reverdir la ville par des actions de guerrilla verte… ou, plus pragmatiquement, d’une boite de flageolets sur laquelle ont été vissés des bras de Ken, installée sur les hauteurs de via Pisani le 4 novembre 2011…

Evidemment, j’ai aimé, et l’envie m’a tout de suite pris de partir à la recherche des autres specimen installés en ville, voire d’en installer moi-meme, vu que la guerilla verte ne demande qu’à recruter de nouvelles mains vertes (ici, on dit polliciverdi, pouces verts!) pretes à jouer de la boite de conserve et à escalader un tant soi peu les sommets urbains…

A Milan, on en trouve un peu partout, et meme si certaines disparaissent vite sous le coup des intempéries ou du brigandage (tel le modèle « ceci n’est pas un Magritte » mystérieusement disparu place de la Bourse…), de nombreux specimen resistent et finissent par constituer une carte assez complète de la ville…

A noter, quelques specimen ont commencé à envahir Paris, et c’est depuis le butte de Montmartre que quatre semprevivi ont choisi de commencer à mener la lutte…