Vous le savez, j’ai un prénom assez rare, je m’appelle Fleur.
Il y avait une Anne-Fleur avec moi en première année de fac, et avec les années j’ai croisé pas mal de Violette, Pâquerette et autres Eglantine, mais jamais de Fleur. Samedi dernier à la fête du livre de Bron, alors que j’attendais pour faire dédicacer un livre (Connemara de Nicolas Mathieu donc), il y en avait une juste dans la file juste devant moi!
J’ai essayé d’engager la conversation et n’ai reçu qu’une attention brève et polie. Excusez-moi de m’enthousiasmer pour ce genre de détails, mais quelle est la probabilité qu’un truc pareil arrive?! L’auteur même en a été étonné quand je lui ai donné mon nom pour la dédicace (« Décidément c’est un bouquet« ) (La dernière fois que je l’avais croisé au festival Quais du polar il m’avait déjà fait une blague douteuse sur mon prénom: « Vous devriez plutôt lire Rose Royal« , mais j’y suis habituée)
J’étais une des rares personnes à porter un masque dans la foule mais visiblement, ce n’est pas ça qui empêche de communiquer. Ce qui manque à la plupart des gens, c’est cette capacité à s’émerveiller de petits riens qui me font battre des mains. Faites un effort, ne soyez pas si blasés !
( En plus samedi c’était la Ste Rosine, si ça c’est pas un signe!🌹)