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Je suis une enfant d’éclusiers et j’ai passé mon enfance au bord de l’eau. À Milan, j’avais posé mes valises près du Naviglio, le canal au sud de la ville et, quand il a fallu rentrer en France, on a choisi Lyon entre autres et surtout pour l’omniprésence de l’eau qui nous avait séduits.

Le Rhône, la Saône qui traversent la ville, ça a quelque chose de sauvage, de puissant, et c’est essentiel dans une ville par ailleurs un peu molle à mon goût. Le vent y souffle plus encore qu’ailleurs, la Confluence a un je-ne-sais-quoi de goût du large et au nord, on a même une île !

île barbe Lyon

L’accès en est très limité mais l’apercevoir depuis la rive est déjà un spectacle en soi. Vieilles pierres, arbres centenaires, passerelles qui semblent tenir par miracle… Il n’y manque plus qu’un phare pour que l’illusion soit parfaite, et l’envie d’embarquer plus pressante que jamais !