C’est sans m’en rendre compte que je suis passée du coté green de la force. En regardant mes dernières publications sur le blog, mon feed Instagram et mes photos perso, force est de constater que, de plus en plus, je suis fascinée par le vert et les fleurs. Non pas que ce soit nouveau (rappelez-vous, je suis un copain des bois), je garde un bon souvenir des séances d’arrosage du jardin de mes parents, des matinées à équeuter les haricots ou écosser les petits pois, et des fraises qu’on allait cueillir pour le dessert (et aussi de mon élevage clandestin de doryphores qui faisait enrager mon père).
A Milan, même sur mon premier micro-balcon d’1,5 m2, je faisais pousser des patates et des oignons, et mon deuxième appartement, plus grand, s’est vite transformé en jungle urbaine à grand renfort de boutures, de palmes et de noyaux d’avocats germés. Mais dernièrement, ça a pris plus de place encore dans ma vie, entre le jardin partagé de mon quartier, les échanges de pousses avec les copines et les gants de jardinage verts qui côtoient dans mon dressing* mes plus beaux accessoires.
Moi qui n’aime pas les bouquets de roses guindées, j’ai découvert que je les préférais dans les jardins, mal taillées, et que je préférais offrir des bouquets désordonnés de marguerites, de fanes de carottes ou de graminées (je ne sais plus si je vous avait montré ce boulot de l’année dernière, ni raconté combien j’avais adoré repartir du marché avec deux immenses brassées de fleurs odorantes comme un trophée). J’ai découvert qu’il me fallait plus de place pour mes plantes, mes expériences, mes bouquets improvisés (je n’ose rêver d’un balcon, semble-t-il denrée rare à Lyon).
Et puis tout naturellement, j’ai étendu cette douce folie à toute la maison: torchons imprimés et robes à fleurs, papeterie, accessoires… plus un tabouret qui ne devienne porte-pot, plus une tasse qui n’ait accueilli, ne serait-ce que temporairement, quelque pousse ou noyau. Heureusement, Le Mec trouve ça beau (son point faible, je vous rappelle que j’ai déjà réussi à lui faire adopter un pigeon immaculé grâce à ça), du coup il ne dit rien lorsqu’il voit peu à peu se multiplier les vases et les pots, et s’installer un érable au dessus du frigo.
Bref, tout ça pour dire que j’ai très envie de ces tennis, mais aussi d’un kimono fleuri comme celui-ci, que je suis gaga (comme souvent) de la collection printemps-été Mambo de Dolce&Gabbana et je me réjoui de ce que les fleurs soient toujours à l’ordre du jour de leur délirante collection pour l’hiver (bon, ok, sans la fourrure et les couronnes). Evidemment, je ne m’habille pas chez D&G, mais si on en trouve dans leurs collections ça veut dire qu’on en verra un peu partout (et même sur les vêtements de sport comme chez Esprit!). En attendant, rien de tel que de dénicher quelques robes à fleurs dans les friperies (la penderie photographiée plus haut n’est hélas pas la mienne, mais celle du « marché aux fleurs et aux robes à fleurs » (concept délirant mais gagnant) organisé hier par le fleuriste lyonnais Mademoiselle- fleurs et vins fins).
C’est bon, je vous ai suffisamment convaincu(e)s pour ne pas être la seule malade en total look liberty cet été? Pour passer inaperçue avec mes fleurs dans les cheveux et mon arrosoir en bandoulière***?
*D’après une fabuleuse citation de la Comédie humaine d’Honoré de Balzac: « Les crocodiles vivent cent ans ; les roses trois jours. Et pourtant, on offre des roses »
**Genre j’ai un dressing… Je parle évidemment des caisses et étagères où j’entasse mes affaires!
***J’en suis capable, un jour j’ai craqué pour un sac rose fuchsia en forme de théière 🙂
J’adore la citation de Balzac, je ne la connaissais pas !!
Rassures toi tu n’es pas seule à vivre ce syndrome « green et fleurs addicte » ! Notre mini jardin est en train de se transformer en potager urbain, tout y pousse c’est la forêt vierge et la terrasse est aussi bien garni avec toutes nos plantes et nos boutures ! C’est surtout qu’en prendre soin m’apaise et me fait du bien et voir pousser des fruits et légumes, c’est le pied ! Récemment pour les bouquet, j’ai découvert Bergamote et comment dire je rêve d’un joli bouquet !!! Bises
Tu verrais la fenêtre de ma cuisine c’est une invasion… y a un banc de plantes ! Si je m’écourtais y en aurait aussi dans les chambres. Mais j’ai peur d’avoir la flemme de tout arroser. Même si j’ai l’impression de passer ma vie à les regarder avec admiration.
Peut-on parler de cette tendance chéloue de la branche d’eucalyptus partout au détriment des koalas ?
L’autre jour avec Siphaï, on était à deux doigts de se faire un FaceTime pour se montrer nos jungles mutuelles !
Pas étonnant que l’on s’entende aussi bien toutes les trois 😉😘🌱🍃🌸
A Lyon, les balcons sont rares mais généralement les rebords de fenêtres sont larges, c’est toujours mieux que rien ..
Oui, les plantes à la maison, sur le balcon nous offrent un supplément d’âme, nous font voyager et quand on a pas la main verte ou qu’on manque de place, la déco les motifs floraux peut être une excellente alternative.