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(la fontaine des giardini pubblici (je ne traduis pas, hein…)) …je commence à paniquer un peu… je n’ai absolument pas organisé les vacances… je ne sais pas quand nous partons, où nous allons, ni comment… hum… je sens qu’il va y avoir de l’improvisation dans l’air…
en attendant, je vide mes placards en profitant d’une journée un peu couverte pour faire rugir le four, je lis des livres glauques la nuit (« Maigret en Hollande », c’est pas glauque ça?), je cavale dans la ville sous mon chapeau, je cours après les fourmis dans la cuisine, j’essaye de conclure les affaires en cours sans parvenir à faire diminuer la pile de papiers en attente sur mon bureau, je n’ai pas payé mes factures de juin (m’en fous, tout est au nom de l’ancien colloc’, c’est lui que les huissiers iront trouver si j’oublie encore), une dame m’a envoyé un mail pour me dire que le blog avait droit à une pastille ‘CuisineAZ a craqué sur ce blog !’… (mais comme je ne sais absolument pas insérer ladite pastille, je vais me contenter d’un mail de remerciements (« oh, merci, moi qui ai toujours révé d’une pastille! à l’époque de la pastille verte je n’avais pas le permis, me voilà guérie de la frustration engendrée »), j’oublie d’aller aux projections de films en plein-air, et des tas de chouettes expos vont me passer sous le nez si je continue à repousser le moment d’aller les voir… mais qu’est ce qui m’arrive? j’ai besoin de vacances, d’air frais, de dormir, de chausser des méduses, de me remettre à courir (j’évite en ce moment pour éviter l’apoplexie), de chercher des crevettes dans les trous des rochers et de pédaler le nez au vent…

j’hésite encore à emmener l’ordi en vacances, ou à vous laisser sans nouvelles (ah oui parce que si vous vous imaginez que je vais vous préparer des trucs à l’avance, vous me connaissez mal…) en gros il y a dilemne poids de l’ordi+chargeur+souris Vs quelques marcel et une paire de chaussures de plus dans le sac… mais qui va remporter cette rencontre au sommet? (pour soutenir marcel tapez 1, pour des nouvelles de mes méduses en direct tout l’été tapez 2)

je me rassure de mon manque flagrant d’organisation en pensant aux 15% d’italiens qui feront cette année des vacances de taupes, s’enfermant chez eux dans la pénombre pour ne pas que s’ébruite dans le quartier la nouvelle que la crise ne leur aura pas cette année permis de s’offrir des vacances…(lu ici) … il n’y aurait pas déjà un film sur le sujet? … cette histoire me dit quelque chose… une famille qui simule un départ en vacances à grand bruit et revient à la nuit tombée se planquer dans la cave? (help, soutenez ma mémoire défaillante…)

et je termine ce billet décousu en vous recommandant la lecture de « comme dieu le veut » de Niccolò Ammaniti, qui bien qu’un peu glauque (au programme, tempète, bagarres, gens timbrés, alcoolisme, cadavre encellophané et j’en passe), est écrit de façon remarquable… (pas un livre de plage soit, mais si ça peut vous éviter d’acheter du Alexandre Jardin…)

demain je vais faire trempette, et la semaine prochaine on parlera de terre cuite (et meme que ce sera drolement interessant) (si, si)

bon dimanche!