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Je commence par un grand merci aux admirables lecteurs qui sont allés voter pour moi chez Manu, qui s’est vue face à ma déconfiture aux votes face à La Papote contrainte de m’accorder le prix du jury! En espérant que le thé voyageur arrivera à bon port (z’ont des soucis ici avec le courrier) et que mon fabuleux concierge ne s’assoiera pas sur le paquet dans un élan de sympathie (comme je le soupçonne de l’avoir fait pour les bonbons au coquelicot de Libelul…)

Hier en fin d’après-midi, poursuite avec K. de nos virées « découvrons les galeries milanaises », avec cette fois la visite de la Federico Luger Gallery et de l’installation du macédonien Nikola Uzunovski « my sunshine ». Le projet? La réalisation d’un soleil artificiel portatif utilisant la reflexion de la lumière solaire. Une sphère à la structure simple, mais en réalité réalisée grace aux calculs hautement élaborés de scientifiques et météorologues, et son implantation dans divers paysages, aussi bien naturels qu’urbains. L’idée? pouvoir multiplier les couchers de soleils, mais aussi apporter le soleil là où il est absent, dans le cercle artique en hiver par exemple, qui en raison de l’inclinaison naturelle de l’axe de rotation de la Terre n’est pas exposé aux rayons solaires…  Un but météorologique certes, mais aussi une expérience humaine (l’influence de la présence de lumière naturelle sur l’état psychologique de la population est-elle à démontrer?) et si poétique…

et si je vous dit qu’en plus ce macédonien créateur de soleils n’est pas mal du tout de sa personne et qu’il est fort sympatique… sans parler du fait que j’aime beaucoup la macédoine (de fruits, pas de légumes)… z’avez vu ça? je fais mine de vous parler culture, tout ça pour vous coller du joli macédonien… c’est pour celles que l’art n’émeut pas, dirons-nous! (rassurez-vous les mecs, y’a aussi des artistes filles… mais ce sera pour une autre fois!)

et puis le soir, un musée en nocturne… une initiative de la Triennale, jeudis soirs toutes les visites + un apéro pour 13 euros (et depuis que d’autres le font, ils ont décidés de le faire le jeudi ET le vendredi, autant dire que de jour c’est désert…). La collection de prototypes des grands éditeurs de design est impressionante, et l’expo attenante « tra gioco e discarica » (entre jeu et décharge) vraiment chouette. je n’ai pas franchement le temps de vous en dire plus, j’ai à faire, ce soir je vais au théatre!