(vue depuis piazza Cavour) Ce week-end était le dernier week-end à Milan avant les vacances… je commence à me lasser de cette ville déserte… meme si certains aspects sont sympas… tout le monde a les pieds dans la fontaine aux giardini pubblici, pas de file d’attente ni de billet à payer au musée de la Triennale, les papis jouent à la pétanque dans le parc du chateau…
mais le bar à pastèque du Parco Sempione est fermé lui-aussi, et Luini, le marchand des meilleurs panzerotti milanais, ne rouvrira ses portes que le 1er septembre, nous condamnant à manger une pizza en carton chez Spizzico à la nuit tombée… j’ai fait 1 tonnes de biscuits pour liquider mon stock de beurre, de quoi dégivrer le frigo et partir en bons termes avec les voisins, lu « le mec de la tombe d’à coté » de Katarina Mazetti, qui est sympa mais ne me laissera pas un souvenir marquant, contrairement à l’excellent « la route » de Cormac McCarthy, dont je reparlerai…
Samedi soir, séance ciné en plein air dans la cour du conservatoire, et l’occasion de vérifier une idée déjà pressentie par le passé… nous n’avons pas le meme humour cinématographique que les italiens… j’ignore pourquoi, et l’étrange sensation de se trouver dans une salle riant aux larmes alors qu’on reste soi-meme indifférent est assez étonnante… jusqu’à l’entracte, où je suis à mon tour prise de fou rire en entendant mes voisins spectateurs vanter le navet projeté…
De la meme manière, on a déjà fait des bides avec certains films français mythiques, je me souviens notemment d’une tentative de faire visionner « la soupe aux choux » à des amis italiens attérés…
et depuis ce matin je fais mon sac… je remplis, revide, ajoute, enlève, substitue… avec un argument essentiel, le poids… c’est aussi ce que j’aime dans les voyages sac au dos, cette obligation de voyager léger, de devoir choisir entre une paire de chaussures et une autre en les soupésant, d’opter pour 2 pavés qui dureront plusieurs jours, plutot que pour 6 petits livres qu’un après-midi de plage suffira à terminer…
l’année dernière on avait été très bons au jeu du sac à dos, l’idée est de voir si on peut faire mieux encore cette année… sachant que cette fois-ci, l’ordi est de la partie, afin de pouvoir se renseigner au fur et à mesure sur les hébergements et les moyens de transport… vu qu’une seule partie de l’itinéraire est planifié… hum hum
je vous laisse, j’ai encore moult choses à faire…