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quelques images de la campagne encore, pour rétablir une parité avec la ville dont je parle si souvent… pour ceux qui vivent eux-meme à la campagne ça ne parait sans doute pas extraordinaire, alors je pense plutot aux camarades citadins en manque de verdure… non mais franchement, si on m’avait dit qu’un jour ça me mettrait autant en joie de voir des moutons…

rentrer chez mes parents, c’est aussi retrouver les armoires pleines de livres de ma jeunesse (mamie flou de retour…), j’ai par exemple remis la main sur l’excellentissime « homme qui dort » de Perec, dont j’avais complétement oublié l’existence…

et je me dis aussi que 1) j’avais drolement bon gout déjà à l’époque (moi modeste?) 2) j’aurais bien tout fourré dans la valise… vu que de certains de ces livres je n’ai conservé qu’un vague souvenir…

et j’ai retrouvé aussi LA machine, tas de tole des bords de chemins,  qui change mystérieusement de place parfois mais n’est jamais déplacée dans le paysage… je l’aime bien parce qu’à chaque fois que je la vois, c’est plus fort que moi, je pense à Molière…

mais non voyons, je ne suis pas à quatre pattes dans la boue pour vous créer cet angle de vue dramatique… quoique…

voilà pour cette parenthèse rurale, je me contenterai de nouveau de ma cagette maraichère hebdomadaire en guise de verdure…