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Oyé braves gens! Je ne suis pas très présente par ici, comme quoi, nouvel ordi ou pas, ça ne change pas grand chose, parce que je passe mes soirées à divers évènements ennuyeux mais nécessaire à une ascention sociale d’une célérité fulgurante (mais bien sur…) et mes nuits à lire Tom Sharpe dont l’inventivité délurée ne laisse pas de me faire secouer le futon de rire…

Du coup, pas le temps de vous raconter mon analyse, pourtant d’une pertinence sans failles (si si), des résultats du premier tour, ni de vous parler du salon ethique « fa la cosa giusta » de ce week-end, dont je serais ressortie avec 1 demi quintal de prospectus si je n’avais su sournoisement éviter les distributeurs intempestifs… je ne vous parlerai pas non plus d’une fournée de madeleines ratées en raison d’une levure de mauvaise qualité, ni du soleil qui, après une réapparition de deux jours plongeant la foule dans une liesse populaire sans précédent depuis novembre, s’est à nouveau dissimulé, nous laissant transits dans nos vestons légers… Je ne vous dirai pas à quelle occasion j’ai fui chez Paolo pour boire des Spritz au lieu de serrer la pince à l’adjoint à l’environnement, ni pourquoi mes parents ont failli venir à Milan pour la première fois mais ont fui devant la légendaire autorité Suisse, ni comment je me suis retrouvée en possession d’une chemise à pois, ni par quel hasard je me retrouve à publier des trucs dans un magazine de Wedding planner… ma vie est un chantier insondable et il y a longtemps que j’ai troqué le casque réglementaire contre un chapeau de paille…