A Milan, l’un des problèmes majeurs quand on se déplace à vélo (je veux dire, outre les pavés et les rails du tram entre lesquels on s’encastre, les véhicules qui se garent ou circulent sur les pistes cyclables, qui elles même s’interrompent sans raison, quand elles ne finissent pas contre un mur…), bref je disais donc, l’un des problèmes majeurs du cycliste, c’est de protéger son vélo contre le vol… J’ai moi-même échappé au fléau (si on exclut la fois où j’ai surpris un type, cisaille en main Piazza Duomo, en train de trancher mon antivol…), mais les histoires de pédaleurs amers sont légion…
On ne compte plus les cadres de vélos pendant lamentablement des grilles et portails, ni les jeunes filles éplorées contemplant un antivol cisaillé à l’endroit où stationnait quelques heures auparavant leur fidèle monture…
La seule histoire qui finisse bien à ma connaissance, c’est celle de S. qui, rendu fou furieux par la perte de sa chère bicyclette, a fait pendant des semaines le tour des marchés et des revendeurs de vélos d’occasion… jusqu’à retrouver son joli Bianchi en plein centre-ville, à deux pas du bureau où il travaille, en vitrine d’un marchand de vélos… où il a bien entendu fait valoir ses droits, jusqu’à repartir avec le vélo ET une centaine d’euros en poche… (Italia, Italia…)
Mais alors, quelles sont les solutions? Avoir un vélo pourri (ma technique personnelle), faire dormir son vélo dans le salon (la technique du Mec), rouler en BikeMi (le vélib’ local) (mais de jour, vu que le service n’est pas disponible après 00h30), faire implanter un micro-chip dans le cadre du vélo (ce qui, plus que de permettre de le retrouver, permettrait surtout de dissuader les voleurs si la majorité des vélos en étaient munis) (ce qui n’est pas le cas…) Ou sinon quoi?
Sinon, on peut tenter d’être plus malins que les voleurs eux-même, ou du moins de s’appuyer sur les nouvelles technologies pour les prendre de vitesse… Des sites fleurissent sur internet, permettant de signaler les vols de vélos, les lieux possibles où tenter de les retrouver, prodigant conseils avisés sur le choix des cadenas et surtout solidarité entre cyclistes… De nombreux vélos sont ainsi récupérés par l’intermédiaire du réseau d’entraide! L’idée, garder l’oeil ouvert, signaler tout vélo suspect aperçu et faire tourner l’information avant que le vélo ne soit revendu… A tenter!
On a essayé une fois de me voler mon vélo et un inconnu a intercepté le voleur et a ramené le vélo à la police ! Donc, pas mal l’idée d’un réseau entre cyclistes !
Toute nouvelle cavalière dans le vent, j’ai une crainte toute nouvelle et omniprésente: à chaque fois que je cadenasse mon vélo, je me demande si je le retrouverai au retour. Eh dis donc c’est quoi ton carrelage? C’est un super beau truc non? Fait à la main dont le ciment coloré prend des jours à sécher.
@Eudoxie: ce sont des carreaux de ciment… il y en a dans plein d’appart à Milan (c’est beau hein?) dommage que plein de gens ne soient pas de cet avis et les remplacent par d’immondes carrelages brillants…
Tu me crois si je te dis qu’à Copenhague et Stockholm, les gens n’attachent même pas leurs vélos ? C’est fou qu’ailleurs on soit obligé de créer des réseaux d’entraide au cas-où ! Non mais quand même, genre les gens n’ont que ça à faire ! #Lesgens (blaguetwitter)
Il y a quelque temps, y’avait un article d’un blog où la fille racontait s’être fait voler son vélo,que c’était son seul moyen pour aller bosser et qu’elle n’avait pas d’argent pour s’en payer un nouveau.. Tu sentais vraiment qu’elle avait la rage mais tout en gardant une certaine modération.. la pauvre !
Allez, bonne soirée ^^
On pense au film « Le Voleur de bicyclette » (titre original : Ladri di biciclette) de Vittorio De Sica de 1948;
Ce n’est pas la même époque, mais le même sujet !
Ton article m’a fait doucement sourire. Mon vélo a tenu 48h à Milan. J’étais tellement contente de m’en être achetée un ! Mais (héhé) la mère Joelle a retenté le coup! Et depuis que j’ai ma super grosse chaîne de moto, plus personne ne l’approche.
Aujourd’hui en me rendant au Duomo, je me suis rendue compte, qu’au final ce ne sont les vespas et les voitures les plus dangereuses… mais les piétons ! Un vélo au milieu d’une fourmillière, crois moi c’est pas évident !
Bisous
Joelle
Dans ma petite ville lombarde, je laisse mon vélo (une merde à 150€ de chez Auchan, ne tentons pas le diable non plus) ouvert pour les courses rapides 🙂
Haha, c’est aussi pour ça que j’ai pas de vélo à moi à Paris.
Ca me rappelle ce mec qui avait passé la nuit chez moi à Florence, et qui n’avait pas retrouver sa bicyclette au matin…