Vous le savez car je vous ai assez serinés à une époque avec ça, j’accorde une grande importance à manger des produits de saison et je me réjouis chaque mardi d’une livraison de fruits et légumes bio, indicateur saisonnier et grand pourvoyeur de Oh et Ah à l’arrivée de chaque nouvelle variété. Depuis peu, c’est le retour tant attendu de l’uva fragola (littéralement le raisin-fraise, mais je crois qu’en français on l’appelle raisin américain), petits grains foncés et fort sucrés qui font merveille mangés tels quels ou dans des tartes, pains et même certaines recettes salées.
L’année dernière j’en avais fait une focaccia sucrée, cette année je n’ai pas tant innové et j’en ai fait, en suivant quasi la même recette, de petites tartelettes briochées au romarin… L’odeur pendant la cuisson est hypnotique, le résultat dodu, sucré à souhait, le jus des fruits s’échappe peu grace à la soudure sur le dessus mais vient créer dans la pâte gonflée des rigoles juteuses où planter les dents en toute impunité…
Voici les modifications apportées par rapport à la recette de base: la pâte doit être abaissée plus finement en cercles de 12-14cm de diamètre, puis repliée sur le dessus une fois garnie des raisins, du sucre et du romarin. Les doses de sucre sont moins précises: 1 petites cuillères à café à saupoudrer sur chaque dose de fruit, et une pincée sur chaque tartelette finie. La cuisson prend environ 25 minutes, mais surveillez bien, la pâte doit dorer mais non brunir! Et on n’oublie pas d’écraser légérement chaque tartelette avant de la mettre dans le moule pour que le jus des raisins se mèle au sucre! Bon appétit!
Ps: on vient juste de m’apporter une autre cargaison d’uva fragola, je vais pouvoir essayer de faire une recette radicalement différente de celle-ci pour changer!
Bonjour flou…un peu hors sujet…pardon..je sais avoir posté déjà sur ce sujet de la pauvre tomate mais il y a 3 articles fantastiques sur le sujet voici un extrait du n°1 mais « Un ami paysan nous racontait : “Avant il y avait la tomate. Puis, ils ont fabriqué la tomate de merde. Et au lieu de l’appeler ‘tomate de merde’, ils l’ont appelée ‘tomate’ ; tandis que la tomate, celle qui avait un goût de tomate et qui était cultivée en tant que telle, est devenue ‘tomate bio’. A partir de là, c’était foutu.” »
http://www.article11.info/?Le-cri-de-la-tomate-no1#pagination_page
@marie: un peu hors-sujet oui mais intéressant alors merci quand meme! J’aime assez le concept de « tomate de merde », ça pourrait s’appliquer à pas mal de choses je crois… ceci dit, s’imaginer que les produits agricoles étaient fprcément plus sains avant, ce n’est pas toujours vrai: entre les 1ers engrais et pesticides utilisés à la louche quand leurs effets n’étaient pas encore connus et les doses pas encore controllées (tu devrais voir les dosages utilisés aujourd’hui dans le sud de l’Italie…), et la proximité de rivières ou sites pollués… Malheureusement, les agriculteurs n’ont pas toujours le culte de la terre…
Ça a l’air délicieux, comme toujours chez toi. 🙂
@Pomdepin: merci 🙂
Super gourmandes ces tartelettes !