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Ca faisait bien longtemps que je n’étais pas sortie d’une fete aphone, ivre et sourde… vendredi soirée avec Dj et open bar (comment garder un air respectable dans ces conditions, je vous le demande un peu…), organisée par des amis en partance pour San Francisco… soirée à thème aussi… « the golden age »… qui m’a valu bien des doutes, l’age d’or étant, outre une période mythologique de paix et d’abondance, un film surréaliste (en gros, n’importe quoi), une bande dessinée, une série et un livre sur la reine Elisabeth…

J’étais partie (à fond meme) sur une thématique Ovidienne, me voyant déjà déguisée en printemps perpetuel, corne d’abondance à la main… (et occasion de ressortir toutes mes fripes à fleurs…)…

Et puis, refroidie par la pluie battante compromettant l’usage des chausses adéquates, ne serait-ce que pour rejoindre l’arret du tram, et par le mec ronchon refusant de « se déguiser »… j’ai opté pour une version plus soft, subtil mélange de mythologie et de chaussettes dorées…
Et bien m’en a pris… parce qu’hormis nos hotes, respectivement en toge et couronne de lauriers dorés, et robe lamée à paillettes, peu avaient joué le jeu… quelques sequins pour les filles, une paire de chapeaux de carton doré de pacotille pour ces messieurs…
Les milanais sont décidément trop pédants pour oser bousculer leur image… et pour danser aussi, refusant de suivre la demi-douzaine de déchainés sur piste (dont moi, le Spritz aidant…)
Et le retour obligatoire par le dernier tram… (cette manie de louer des espaces à l’extérieur de la ville, empéchant les plus motivés de danser jusqu’au bout de la nuiiiiit…) (Emile et Image, sors de ce corps)
et des photos sur le chemin du retour, jugées fort artistiques dans l’euphorie du moment, par la vitre du conducteur, puis de cet écran réflecteur piazza Duomo…