J’aime les contours laissés en ville au gré des démolitions et travaux… Ces ruines murales, restes de papier peint ou de carrelages barriolés, comme autant de bribes d’existences passées entre des murs… Parfois un robinet, un poster resté accroché, l’empreinte d’un escalier ou la suie d’une cheminée… Des lambeaux à deviner, des histoires à s’inventer, une mélancolie palpable et l’idée du temps qui passe comme un lé fleuri au vent…
Je suis une grande fan de ces contours aussi, surtout quand ils sont colorés et qu’ils prennent des tonalités pastels au fil du temps.
J’aime aussi m’imaginer ces bouts de vie.